14 octobre 2024
L'actualité de la taxe de séjour en france
Taxe de séjour et PLF2025
Projet de loi de finances pour 2025, n° 324 , déposé le jeudi 10 octobre 2024
Ils versent, au plus tard le 31 décembre de l’année de perception, sous leur responsabilité, au comptable public assignataire de la commune le montant de la taxe de séjour calculé en application des mêmes articles L. 2333-29 à L. 2333-31 et le montant de la taxe additionnelle calculé en application de l’article L. 3333-1. Mais quid de la taxe additionnelle régionale en Ile-de-France ?
Ils prennent donc en considération d’une part la situation des hébergeurs et des hébergements et d’autre part la situation des occupants :
Ces collectes provisionnelles pour les opérateurs et différentielles par l’hébergeur ont été supprimées par le législateur au 1er janvier 2019 suite à la loi de finances rectificative pour 207.
Pour tous les autres opérateurs numériques, la collecte de taxe de séjour est facultative et se déroule selon les mêmes règles sauf pour les cas d’exonération qui peuvent ne pas être pris en considération.
Dans ce cas, les occupants de l’hébergement doivent demander le remboursement auprès de la collectivité.
Pour tous les opérateurs numériques, quels qu’ils soient, un état déclaratif doit accompagner le règlement. Il est le même que pour les autres « collecteurs » de taxe de séjour au réel.
Sur cette déclaration figurent, pour chaque hébergement loué sur le territoire de la collectivité territoriale concernée et pour chaque perception effectuée :
Dans les communes où la procédure d’enregistrement est instituée, le numéro de déclaration figurera sur l’état ce qui permettra à la collectivité d’améliorer son suivi de la collecte de la taxe de séjour.
Pour en savoir plus sur la procédure d’enregistrement, rendez-vous sur Déclaloc.info
Ils comptabilisent sur un état, à la date et dans l’ordre des perceptions effectuées, pour chaque hébergement loué :
Par dérogation, et à condition d’avoir obtenu à cet effet un agrément dans des conditions prévues par un arrêté du ministre chargé du budget, ils peuvent ne pas indiquer l’adresse du logement.
Cet état indique le montant total de la taxe perçue et vaut déclaration.
Selon les informations de terrain dont nous disposons, il semble que depuis le 1er janvier 2019 la collecte par les opérateurs numériques dont les modalités opérationnelles sont connues depuis plus d’un an ne se passe pas selon les disposition législatives et réglementaires en vigueur.
Pour certains c’est une absence de collecte, pour d’autres c’est une collecte sur la base du tarif des meublés de tourisme sans classement applicable en 2018 ou du pourcentage applicable en 2019 avec la demande expresse pour les hébergeurs de collecte le différentiel à présent interdit auprès des occupants.
La situation est particulièrement difficile dans les zones de montagne confrontées à la collecte de la taxe de séjour en pleine saison, les hébergeurs ont des informations contradictoires qui viennent de leurs collectivités locales d’une part et des prestataires qui commercialisent leurs nuitées et qui pour leur rendre ce service en conformité avec la législation appliquent des commissions.
Nous recommandons aux hébergeurs de se conformer aux informations diffusées par les collectivités locale set les offices de tourisme et de demander à leurs prestataires de se mettre en conformité dans les plus brefs délais.
Sources : articles L2333-34, L2333-34-1et R2333-51 du CGCT à consulter sur https://www.legifrance.gouv.fr
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