14 octobre 2024
L'actualité de la taxe de séjour en france
Taxe de séjour et PLF2025
Projet de loi de finances pour 2025, n° 324 , déposé le jeudi 10 octobre 2024
Nous avons du configurer notre standard téléphonique pour supporter le flux permanent d’appels sur les sujets qui émanent d’hébergeurs en détresse, de sociétés en panique et de territoires qui n’ont pas voulu de services mais nous reprochent de ne pas leur donner du conseil gratuit.
Ce sont les articles L2333-33 et L 2333-34 du CGCT qui donne la réponse à cette question. Ce sont donc :
C’est l’article L2333-34 du CGCT qui donne la réponse à cette question. Ce sont donc :
C’est par déduction qu’on peut le savoir Ce sont donc :
Ce sont des informations qui sont indiquées dans les CGU accessibles sur le site interne.
Ce sont des informations connues des loueurs qui font appel aux service de l’opérateur numérique.
Il faut contacter l’opérateur numérique pour s’assurer de la non collecte.
S’il y a non collecte alors on peut :
Si aucun versement n’a été fait au 31 décembre 2019 alors il sera possible d’actionner les mécanismes de sanctions et de taxation d’office prévus par les articles L2333-34-1 et L 2333-38 du CGCT.
Conformément à l’article L 2333-34 du CGCT, la taxe de séjour est appliquée selon les articles L2333-29 à L2333-31 du CGCT donc les opérateurs numériques dès lors qu’ils collectent la taxe de séjour doivent le faire en prenant en considération l’assujettissement.
Les occupants doivent obtenir remboursement auprès de l’opérateur numérique. Ce n’est pas au loueur ou à la collectivité locale de rembourser le trop perçu.
Conformément à l’article L 2333-34 du CGCT, la taxe de séjour est appliquée selon les articles L2333-29 à L2333-31 du CGCT donc les opérateurs numériques dès lors qu’ils collectent la taxe de séjour doivent le faire en prenant en considération le 4 cas d’exonération qui existent depuis 2015.
Pour le 1er cas d’exonération, celui des mineurs, les occupants doivent obtenir remboursement auprès de l’opérateur numérique.
Ce n’est pas au loueur ou à la collectivité locale de rembourser le trop perçu.
Pour les 3 autres cas d’exonération, les saisonniers, le logement d’urgence et le loyer éventuellement fixé par délibération ça dépend…
Si c’est un opérateur numérique intermédiaire de paiement pour le compte de loueurs non professionnels alors il doit prendre en considération tous les cas d’exonération, les occupants doivent obtenir remboursement auprès de l’opérateur numérique.
Ce n’est pas au loueur ou à la collectivité locale de rembourser le trop perçu
Si c’est un autre opérateur numérique alors si il n’est pas à même d’établir qu’ils bénéficient d’une des exemptions prévues aux 2° à 4° de l’article L. 2333-31, les assujettis acquittent à titre provisionnel le montant de la taxe de séjour et de la taxe additionnelle prévue à l’article L. 3333-1 aux professionnels mentionnés au premier alinéa du présent II. Ils peuvent en obtenir la restitution, sur présentation d’une demande en ce sens à la commune ayant perçu la cotisation indue. La demande de dégrèvement doit être présentée dans un délai de quatre ans à partir du premier jour de l’année suivant celle au cours de laquelle la taxe de séjour et de la taxe additionnelle prévue à l’article L. 3333-1 a été acquittée.
Enfin si la plupart des opérateurs numériques ne sont toujours au point en matière de collecte de taxe de séjour, certains réalisent une collecte aux bons tarifs et tenant compte de l’assujettissement et des cas d’exonération et les versements devraient même intervenir trimestriellement comme par exemple avec un opérateur historique Gîtes de France.
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